Sur l'ordinateur quantique et des pensées dérivées et esthétiques...

Dans le Pour La Science N°367 05/08,

On peut lire un article passionnant sur l'ordinateur quantique qui est souvent représenté comme une solution au calcul universel. Il s'avère que les choses ne sont pas si simples et que les problèmes de calcul Non Polynomiaux (par exemple le coloriage d'une carte avec cartes couleurs sans qu'elles puissent se jouxter) ne peut être résolus de façon économique par l'ordinateur quantique, à la lecture du texte il y a le problème d'entropie aussi de mesure discrète du temps à la limite de Planck...

Les perspective sont bouleversantes car on peut se mettre à imaginer une "render farm" dans un hyperespace qui pourrait traiter nos problèmes sans les contraintes entropiques, un ordinateur régresse-temps...

Tout cela me rappelle comment l'esthétique contemporaine s'épuise dans une sociologie commune, créant au mieux un présent de meilleure qualité, mais incapable de porter le regard ailleurs que sur les pas de la journée...
Hier j'ai assisté à une réunion dans laquelle une artiste annonçait son programme artistique sociologique comme stade ultime de la création... j'ai trouvé cela joli et il y avait malgré tout quelques objets à vendre.
Des colifichets installés dans une "white box". (Les instructions d'Andrew Wiener, resteront les oeuvres séminales de ce genre de travaux et dépasseront toujours tous ces bricolages)
Cet épuisement est semblable à la prolifération d'images qui annonce la cécité car à trop voir on ne verra rien du tout...
Cet abandon et cette abondance peuvent invalider tout programme esthétique dans un relativisme généralisé où rien peut être tout à l'aune des oukases et des rhétoriques médiatiques.
Alors quel est le dernier champ d'exploration ? où sont les nouveaux horizons ?
La noosphère pourrait affirmer Christian Janicot, les mathématiques et la philosophie conséquement... et les sciences subséquemment sont encore productrices d'horizons si les producteurs de sens ne produisent plus d'espaces ouverts.
A l'écoute de l'artiste, j'avais l'impression d'être à l'école quand on sait déjà la leçon et que l'on souhaite que cela cesse rapidement pour passer à la question suivante.

La conclusion de l'article du magazine Pour la Science remettait en place l'idée de l'ordinateur quantique ironisant sur les vélléités spéculatives des auteurs de science fiction, mais il était suffisamment bien rédigé pour ouvrir des voies vers d'autres idées spéculatives, notamment la "render farm "dans l'hyper espace...
Que serait une esthétique en hyperespace ?

Les méthodes de DADA gardent leurs propriétés vivifiantes : Penser ailleurs !...

Les mathématiciens comment les artistes ont le smoyens de fabriquer des mondes autonomes et passionnants.

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[binome]

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