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beyondinfinite
22 mai 2008

theorie des graphes et la combinatoire des relations dans une famille de quatre personnes

Nous sommes une famille de quatre personnes, combien de dynamiques interpersonnelles pouvons créer :
Un problème que j'ai posé qui a été résolu par mon ami Fred

en comptant comme ça
les relations unaires à 2, 1+1, ça fait 6
es relations unaires à 3 1+1+1, ça fait 4
les relations unaires à 4 1+1+1+1, ça fait 1
les relations binaires à trois 2+1, ça fait 6
les relations binaires à quatre 2+2, ça fait 3
les relation ternaires à 4 3+1, ça fait 4

j'arrive à un un total de 24

je n'ai pas compté les relations unaires à 1 tout seul, binaires à 2 tous seuls, ternaires à 3 tous seuls, et quaternaires à 4 tous seuls d'après moi chaque personne est déjà au moins quatre elle même, deux de plus
que ceux qui pensent en nous d'Hannah Arendt. Deux donc qui conversent (la pensée), un en retrait qui fait le relationnel et regarde l'image, essaye maladroitement de faire un tout unique, et puis la part animale. Si deux personnes sont en relation en mettant en jeu une seule de leur personne, il y a déjà 16 modes de rapport. Si je reprends le dénombrement précédent
6 x 16 + 4 x 64 + 1x256 + 6 x64 + 3 x 256 + 4 x 256 = 2784
je me trompe peut-être dans ces calculs, mais c'est sûr, il y a de quoi
vous amuser quelque temps...

Une idée graphique du problème :

sch_ma_famille_01

sch_ma_famille_02
Dans l'introduction de Mille Plateaux Gilles Deleuzes et Félix Guattari décrivent leur collaboration sous la forme d'une dynamique binaire composant une mutiplicité. Cette description a retenu mon attention et l'on peut trouver des analogies avec le problème de la dynamique des composantes familiales.
Ce parragraphe se termine sur la disparition du "je", non pas qu'il faille dogmatiquement effacer l'ego, mais que la complexité de ces dynamiques font que "je" n'ait plus une grande signification...

Dans ce cas la composé de deux éléments est supérieure à leur somme.

 "Nous avons écrit l’Anti-Œdipe à deux. Comme chacun de nous était plusieurs, ça faisait déjà beaucoup de monde. Ici nous avons utilisé tout ce qui nous approchait, le plus proche et le plus lointain. Nous avons distribué d'habiles pseudonymes, pour rendre méconnaissable. Pourquoi avons-nous gardé nos noms ? 
Par habitude, uniquement par habitude. Pour nous rendre mécon­naissables à notre tour. Pour rendre imperceptible, non pas nous-
mêmes, mais ce qui nous fait agir, éprouver ou penser. Et puis parce qu'il est agréable de parler comme tout le monde, et de dire le soleil se lève, quand tout le monde sait que c'est une manière de parler. Non pas en arriver au point où l'on ne dit plus je, mais au point où ça n'a plus aucune importance de dire ou de ne pas dire je. Nous ne sommes plus nous-mêmes. Chacun connaîtra les siens. Nous avons été aidés, aspirés, multipliés".

L'Anti-Oedipe, édition de Minuit.

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