Topologie interférentielle, une intuition difficile à formuler
La théorie de l'information se base sur des modèles convoquant l'idée de flux, de conductions, d'échanges
si ces modèles sont satisfaisant en terme de description quantitative, ils ne prennent pas compte des dynamiques contaminantes et percolatives des idées parcourant une communauté d'être humains.
Si nous savons modéliser les valeurs de la dynamique d'un message, on décrit plus difficilement l'espace général de son déploiement.
L'exemple que je souhaiterais proposer est élaboré sur deux intuitions, le fonctionnement des morphologies interférentielles pour décrire une interaction collective d'échanges et la nécessité d'intégrer une dynamique cohérente entre le continu et le discret dans une description d'un phénomène dynamique corpusculaire ( l'individu) ondulatoire (la dynamique d'un grand nombre d'individus). Le modèle doit aussi prendre en compte le rôle de l'observateur et le pouvoir séparateur des règles d'observation.
Afin de modéliser ces phénomènes en conservant des possibilités descriptives efficaces, l'étude de la dynamique de propagation des ondes et du développement des franges d'interférences donne une idée de ce que pourrait la description de différents groupes humains en interactions ; dont les individus plus ou moins sensibles au message modifient leurs états par rapport à la dynamique.
Ce système de description fait moins la différence entre l'émetteur et le récepteur. L'apparition des techniques interactives de communication font disparaitre les processus injectifs au bénéfice d'une dynamique bijectives multipolaire dans laquelle le récepteur agit autant sur l'émetteur.
La dynamique descriptive de la communication ne peut se satisfaire de modèle statique ou unidimensionnel car ils sont toujours entachés d'une inexactitude de principe. Le flux étant en permanence en transformation.
L'état d'un espace de communication devrait être une matrice de fonction. L'élaboration d'une "topologie interférentielle" pouvant définir, décrire les objets produits par des franges de fronts d'ondes pourrait apporter une description suffisante respectant le rapport du local et global.
Déploiement de deux dynamiques concentriques. On remarque l'apparition de morphologies symétriques se déployant. La position des émetteurs est essentielle. Les opérations (rotation échelle, fréquence, trasnlastion) sont non symétriques
La même dynamique à différentes échelles ne produit pas les mêmes morphologies. On peut ainsi facilement imaginer comment l'émetteur et le récepteur modifient le continuum de communication.
Cet exemple est trivial, on peut imaginer un émetteur ou un récepteur diffus, des dynamiques irrégulières.
Il est aussi possible de travailler sur des trames et matrices...
Afin de généraliser ce dispositif il est nécessaire de mathématiser ce processus en prenant en compte le rôle des pôles.
C'est l'objet de ce travail.
* Dynamique : ensemble d'émetteur et de récepteurs en interaction.
* Morphologie : Formes produites par une dynamique
* Continuum de communication : Espace abstrait de description des dynamiques.
* Pôle : lieu d'émission ou de réception
* Pouvoir séparateur : rapport de l'observateur entre la taille de l'objet observé et les capacités de définition de l'instrument d'observation